Intervention de Marcel Laurent au CLIPSAS

62e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE CLIPSAS

 

Istanbul, Turquie, 18 au 21 Mai 2023


PROJET SUR LA PAUVRETÉ ET LA FAIM EN AFRIQUE. Par Marcel Laurent

 

Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité

 

“Très Respectable Frère Président,

T :.R :.F :. Passés Présidents

Sœurs et Frères membres du bureau,

et vous tous Mes Sœurs et Frères en vos degrés et qualités,

 

Je tiens à Remercier le Passé Président Louis David pour son soutien, ainsi que notre B:.A:.Soeur Mireille Raunet avec laquelle nous avons présenté le dossier à Genève.

 

Il y a bientôt 4 ans que vous nous avez confié la mission de comment lutter contre la faim et la soif dans le monde !

 

Après une année de recherches pour vous présenter un projet concret, en 2021 nous vous avons présenté l’avant-projet qui consistait à étudier la faisabilité d’un programme de développement économique d’implantation d’une nouvelle industrie Agro-alimentaire avec le savoir-faire de BIOPHARMACEUTIQUE, Une grande entreprise Canadienne, sur le site de Makabana Mossendjo en République du Congo.

 

Le projet intègre 3 composantes, dont la première, qui permet le passage de l’agriculture artisanale, agro-pastorale vers l’agriculture professionnelle exécutée selon les standards internationaux par des SARL locales, est portée par la Fondation

 

Biotechnologie pour le Développement Durable (DBA), une Organisation Internationale de droit canadien qui opère en Afrique depuis plusieurs années pour la valorisation de plantes à valeur ajoutée (PVA), plus précisément en huiles essentielles selon les standards internationaux.

 

Le marché mondial annuel des PVA destinées aux secteurs pharmaceutique (médicinal), thérapeutique, nutraceutique (oligo-éléments…) et cosmétique est estimé à près de 100 milliards de dollars US.

 

L’Afrique regorge d’une abondante et extraordinaire diversité de PVA, mais n’a pas encore les capacités techniques et les infrastructures habilitantes suffisantes pour les développer.

 

Le marché international des PVA représente une formidable opportunité de développement économique pour la République du Congo, par la création d’entreprises locales et des milliers d’emplois, ainsi que par l’essor des exportations et des multiples bénéfices qui en découlent (élévation sociale, formation, écoles, devises…). m.laurent@glcs.fr

 

Le modèle BDA est caractérisé par un écosystème économique innovant, reconnu à l’échelle internationale, récompensé par de nombreux prix nationaux et internationaux et appuyé par les Nations Unies.

 

Le projet global biopharmaceutique en République du Congo (Brazzaville) a été présenté aux instances de l’ONU à Genève via ECOSOC (Conseil Economique et Social de l’ONU) et a suscité beaucoup d’intérêts.

 

Le Projet de MAKABANA-MOSSENDJO, est estimé à environ 150 millions de dollars US (montant qui sera affiné par les études de faisabilité) est un projet global intégré comprenant trois composantes portées par les entités suivantes :

 

DBA CONGO (ONG) : un « cluster” biopharmaceutique”, pour la production agricole et botanique, regroupant les éco-entrepreneurs congolais formés et certifié, opérant dans un écosystème économique, créateur de 400 SARL éco entrepreneurs et Générant 10.000 emplois directs et indirects, incluant un centre de conditionnement, un laboratoire de contrôle de qualité, et les fonds de démarrage des PME locales.

 

Pharmafrican Congo (privé) : une usine de transformation moderne et carboneutre, ISO 14001, Iso22716, FSSC,, pour la transformation des plantes en produits semi-finis ou finis.

 

« La composante infrastructure et énergie » (ppp): Une centrale Hydroélectrique d’une dizaine de MW, adossée à un barrage, pour l’alimentation en eau et électricité complétée par un parc photovoltaïque (toitures des bâtiments, etc…) et de méthanisation (transformation d’intrants et de déchets agricoles en énergie, générant ainsi des crédits carbone) soit un mix énergétique « totalement décarboné » carboneutre.

 

Le projet nécessite environ 10.000 hectares de savanes et forêts combinées (qui ne seront pas déboisés, destinés aux éco-entrepreneurs (certifiés par BDA), attribués soit sous la forme de baux emphytéotiques avec l’Etat, ou sous forme de SPECK, le tout agrégé en une Zone économique spéciale. Un SPECK est une approche innovante d’accès à la terre, initiée par BDA, et permettant l’agrégation de terres appartenant aux SARL, crées par les co-entreprises entre les propriétaires fonciers initiaux et éco-preneurs certifiés.

 

Le montage financier du projet intégré fera intervenir plusieurs sources de financement adaptées spécifiquement à chaque composante. Ainsi pour la portion ONG (BDA), les sources de financements sont généralement des subventions accordées par les bailleurs de fonds bi et multilatéraux. Quant à la portion entreprise privée (Pharmafrican), on parlera ici de montage traditionnel dettes/équité. Le financement de la composante infrastructure-énergie interpelle les mécanismes usuels pour les PPP.

 

La République du Congo présente tous les atouts pour devenir le leader du continent africain pour la production de « botanical » notamment en raison de la qualité de son climat, de la richesse de sa biio diversité, de sa pluviométrie, de sa qualité des sols , des facilités portuaires pour l’exportation, et la vigueurs de ses jeunes, prêts à contribuer au développement de leur Pays, et de prendre en main leur destinées en créant un tissu d’entreprises locales et exportatrices.

 

L’approche « cluster » permet d’accélérer la réalisation tout en générant des économies de coût grâce à des études de faisabilité agrégées. Chaque composante est interconnectée et interdépendante des autres.

 

Cependant, tout commence par la disponibilité des terres et le démarrage de la formation des éco preneurs qui à leur tour pourrons générer les PME productrices d’emplois.

 

Nous sommes en relations étroites avec les différents ministères concernés notamment le Ministère du Développement Industriel et de la promotion du secteur privé du Congo et le Ministère des Affaires Foncières pour :

Sécuriser le Foncier

 

Engager le processus de demande de subvention (pas de prêts) auprès des agences multilatérales et bilatérales de coopération internationale afin de financer le programme. Porté par l’ONG, soit la formation, certification, implantation et démarrage d’entreprises et l’ensemble de créations d’emplois spécialisés, formés par BDA.

 

Un budget pour la réalisation des études de 4.000.000 $US non remboursable

 

Un programme économique de 150 Millions de $US

 

Ceci afin de permettre l’éclosion au Congo de ce beau projet agro-industriel permettant la création de 400 auto-entrepreneurs, éco entrepreneurs opérant en SARL générant la création de plus de 10.000 emplois directs et indirects.

 

En conformité avec le proverbe chinois, - « Mieux vaut apprendre à pêcher que de donner le poisson ! »

 

- J’aurais aimé avoir la possibilité de projeter une nouvelle fois l’ensemble du dossier de principe et sa faisabilité chiffrée, mais Mariella en a décidé autrement en donnant des instructions contraires.

 

Je terminais mon propos l’an dernier en ces termes :

 

« Je vous donne rendez-vous l’an prochain à Istamboul pour tenir informé de Notre, puisqu’il ne s’agit pas uniquement de la Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité mais d’un projet CLIPSAS, c’est-à-dire de votre projet ! »

 

Tous ensemble nous le réussirons et ferons la démonstration de notre force lorsque nous sommes unis !

 

He bien je me dois de vous informer que depuis un an, mis à part le financement de déplacements à Paris de diverses personnalités et la réalisation d’une liaison Zoom avec plus de 20 interlocuteurs, rien ne bouge, lorsque je montre mon impatience la réponse est toujours la même « C’est l’Afrique » !

 

Notre projet, qui est celui du CLIPSAS et de ses composantes, VOTRE projet est au point mort, malgré notre grande volonté et celle de bio pharma.

 

J’ai reçu de nombreux encouragements, mais sans la signature de la convention pour la mise à disposition du terrain, qui est la condition incontournable pour engager le montage financier !

 

Depuis notre assembles de Barcelone 1000 nouveaux enfants par jour sont morts de faim dans le monde et combien au Congo dont la grande précarité touche ses habitants quotidiennement ?

 

Mais devant l’immobilisme de notre représentation à New York à laquelle s’ajoute naturellement l’inertie gouvernementale du Congo Brazzaville, je vous demande que ce projet ne soit pas regardé en « concurrence, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’Humanitaire, mais comme une action CLIPSAS réelle auprès d’ECOSOC - New York et voir sa réalisation pour le rayonnement du CLIPSAS !

Depuis 3 ans , après votre approbation majeur l’ors de l’assemblée Générale, le dossier était bien connu de tous et a fait l’objet de compte rendu, comment me dire aujourd’hui qu’il était inconnu de notre représentante ECOSOC New YORK ?

 

il s’agit d’un dossier humanitaire, dont le financement est bouclé et qu’il nous suffit le le présenter et le défendre à l’Assemblée de New York, puisqu’il est reproductible dans 80% des pays africains…

 

A présent ; le dossier est à la disposition de Tous sur INTRANET.CLIPSAS.ORG

 

 Je vous donne rendez vous l’an prochain !

 

Monsieur le Président,

 

Mes Sœurs et Frères, J’ai dit!»