Un bonheur à Partager...
Par Marcel Laurent, Très Puissant Souverain Grand Commandeur du S∴C∴C∴S∴
Notre franc-maçonnerie, un bonheur à partager entre toutes et tous
Le
bonheur est un état intérieur ; il se suffit à lui-même ; il ne se recherche
pas. Nous l’avons tous en nous. Pour le libérer, il nous faut trouver la
force, la magie de la foi, la magie de la fraternité.
Nos rituels maçonniques, notre fraternité nous y aident, pour nous épanouir,
pour développer cette force d’être libre et heureux.
La cause principale du bonheur serait la vie elle-même pour ses multiples
manifestations, la mission et les défis qu’elle nous propose, le don de soi,
l’espé- rance dans la foi ou dans une philosophie, le devoir accompli, la
liberté de se réaliser.
La franc-maçonnerie est un des véhicules de cette quête. Nous aspirons à aimer les autres, les aider, à trouver la paix, à jouir librement de notre vie, bénéficier du respect, de la bonté, de l’attention des autres alors que nous rencontrons partout duperie, égoïsme, corruption et exploitation.
Une telle complexité est étrangère aux sciences techniciennes et aux comportements uniquement économistes qui se conçoivent linéairement d’une cause à un effet. Elle se cache dans les mystères initiatiques, dans les loges où l’on peut s’affirmer sans dénigrer l’autre, se créer par la différence de l’autre, où l’on contribue à créer l’autre tout en se créant soi- même. La participation du franc-maçon à l’éternité de l’autre se réalise de manière qu’il naisse lui-même à sa vie éternelle dans la mort de sa vie subjective.
Allez au-devant de votre bonheur, construisez-le dès aujour- d’hui. Taillez votre pierre pour qu’elle puisse s’assembler à toutes celles d’entre nous pour bâtir ce temple merveilleux à l’Humanité dont nous rêvons. En luttant pour de petites victoires matérielles, nous oublions d’écouter cette autre fréquence intérieure, la fréquence spirituelle des battements de notre cœur.
La dimension la plus précieuse de la franc-maçonnerie est d’éveiller en nous une conscience qui réduit le cercle infernal de l’aveuglement pour s’inscrire sur une voie de liberté et d’élévation.
Nous
sommes dans l’élan de la vie, la dynamique d’une action. Il faut apprendre à
aimer ce que l’on a et non rechercher toujours ce que l’on n’a pas.
Ne laissons pas sommeiller le bonheur qui est en nous car il n’existe pas de véritable
bonheur qui ne soit partagé. C’est cela notre franc-maçonnerie, un bonheur à
partager.